"Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter."

Il était une fois l’histoire d’un enfant qui allait passer sa vie sous le signe de la pratique martiale.
Je m'appelle Ludovic Grussenmeyer et je suis né en 1969, au matin du 15 octobre. 
Mon père était déjà à l’époque pratiquant d’arts martiaux. Karaté, Judo et Kendo. C’était une autre époque, où les pratiquants étaient motivés et épris de curiosité de ces arts qui arrivaient  en France.
Mon père était déjà professeur de Karaté et il forma bon nombre de professeurs exerçant encore aujourd’hui. 
        Quelques années plus tard il découvrit l’Aïkido qu’il ne quitta plus sous la direction de Maître Tamura. Cette discipline le fit changer sur sa conception de la Pratique. 
C’est donc tout naturellement que j’entrai dans le monde des arts martiaux. Je me souviens encore du Dojo de Bourges avec tous ces pratiquants en armure de Kendo qui marquèrent profondément mon esprit d’enfant.
         Les cours étaient rythmés de cris, de salut, de respect, d’odeur de sueur,de techniques plus complexe les unes que les autres.
Je commençais donc la Pratique par le Judo quand j’avais huit ans et ce pendant deux ans. Ce n’est que plus tard vers mes 15 ans que je suivi des cours avec mon Père. Mais j’avoue que quelque chose me dérangeait. Il manquait quelque chose dans ce que je faisais. J’aimais me servir de mes pieds et de mes poings. Comme beaucoup d’enfants je regardais les films d’arts martiaux et je reproduisais ce que je voyait avec un ami avec qui je pratiquais tous les week-ends. 
         C’est alors qu’en 1989 nous vîmes une publicité concernant le Viet Vo Dao et son arrivé sur la ville de Bourges.
         Ce fut comme une révélation, nous devions aller voir.Le premier cours fut oral avec le professeur. Ce professeur, Jean-Marie Ragon, devait devenir par la suite celui que je n’allais plus quitter.
         Nous étions donc pratiquants de Viet Vo Dao, tout d’abord avec Maître Brassecasse, puis en 1991 nous nous mettions sous la tutelle de Maître Serge N’Guyen, patriarche de l’école Thai Kong Dao Vo Duong.
Nous sommes resté jusqu’en 1995 dans cette école.
         Puis nous avons rencontré Monsieur Georges Charles, Maître héritier de l’école San Yi Quan, école de Kung Fu Wushu. Celui-ci reconnu notre école Lan Long Yu Lin par la suite, dans laquelle je suis aujourd’hui un des responsables technique de l’école.
Cette école compte aujourd’hui quatre clubs, Bourges, Vierzon, Fourchambault, et Annemasse. Plus des cours qui sont donnés sur Barcelone une fois par mois.
Après différents diplômes passés en Viet Vo Dao, et en Kung Fu Wushu, je décidais de passer un Brevet d’Etat afin d’asseoir le sérieux de notre groupe. Bien que cela ne veut pas dire grand chose dans l’absolu.
         Notre école de Kung Fu Wushu Lan Long Yu Lin est donc devenu un style a part entière avec du contenu qui provient de plusieurs styles. Nous abordons du travail concernant la santé/bien-être, avec le Dao Yin (Gymnastique Chinoise), le côté self-défense/combat, le traditionnel avec tous ses tao, le travail des armes (bâton, sabre, épée, double bâtons, couteaux…) et le sol.

Aujourd’hui la Pratique continue, transmettre, poursuivre le passage de connaissances.
         A travers les années nous avons rencontré de nombreux intervenants de divers univers. Calligraphie, huiles essentielles,massages, digitopuncture, acupuncture et d’autres dans d’autres disciplines, Karaté, Boxe Thaï, Boxe Anglaise, Boxe Française, Judo, Tir à l’arc, Tai Qi Quan.
Car il ne faut pas oublier que nous sommes une grande famille et que nul ne détient la Vérité. Ne ne cherchons qu’à nous améliorer à travers les autres qui deviennent ainsi des partenaires de Pratique. 
S’entrainer avec rigueur et ne pas se prendre au sérieux, nous apprenons tout au long de notre vie et cela ne s’arrête que le jour du grand départ.